BUSKING
avec
Hélène Labarrière – contrebasse
Hasse Poulsen – guitare
Busking, Hélène Labarrière (Contrebasse) et Hasse Poulsen (guitare), deux musiciens, deux explorateurs, deux chercheurs. L’improvisation est leur vision du monde, un éternel recommencement, une mise en perspective perpétuelle. De nombreuses années passées ensemble à construire et déconstruire à partir de compositions personnelles (Les temps changent, Désordre), et aujourd’hui un désir : continuer l’aventure autrement. La chanson , fil rouge des deux protagonistes depuis toujours («J’ai le cafard» avec Violaine Schwartz, un duo avec Rodolphe Burger, des concerts en solo pour Hélène, «The man They call Ass», «Langston Project» pour Hasse, ) est leur nouveau terrain de jeu commun.
La chanson , souvenir d’enfance au pays des rêves : Des perles de la variété française, des trésors du mythe américain, la langue du pays de Trier,
La chanson, sans les mots, les cordes se frottent et s’emmêlent, pour encore plus d’intimité, de partage, avec jubilation…
Hélène Labarrière et Hasse Poulsen sont drôles, dans la finesse des choses. Ils sont un peu sombres aussi, mais tout est libre, tout est soupesé. Amené. L’interprétation n’est-elle pas un désir ? Ecoutez comme ils séduisent à merveille ce bel inconnu-très connu que l’on appelle, dans la rue, « melodie ».
Extrait des notes de pochette (cecile camil)
Extrait du disque BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen
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Hélène Labarrière : contrebasse
À 16 ans, elle entre au conservatoire de Boulogne et choisit la contrebasse. À 20 ans, elle se trouve dans la Swing Machine du saxophoniste Gérard Badini. Elle accompagne bientôt de beaux représentants du jazz américain comme Lee Konitz (avec lequel elle enregistre), Slide Hampton, Art Farmer ou Johnny Griffin. Puis la découverte de Charlie Haden est un détonateur : cette façon radicalement différente de jouer de l’instrument, de se placer dans un orchestre. Inévitablement d’autres liens se tissent. Adoptée par ses contemporains, elle intègre les groupes d’Eric Barret, Malo Vallois, Jean-Marc Padovani et Daniel Humair.
En 1990, elle rejoint le collectif Incidences où elle rencontre François Corneloup Jean-Marc Padovani et Sylvain Kassap dont elle sera la contrebassiste dans plusieurs orchestres. En 1993, elle crée son propre groupe « Machination » avec la chanteuse Corin Curschellas, la trompettiste Ingrid Jensen, le guitariste Noël Akchoté et le batteur Peter Gritz, en hommage direct à Robert Wyatt. Régulière des Instants Chavirés, elle participe aussi aux expériences musicales de Noël Akchoté, Benoît Delbecq, Mike Cooper ou Lol Coxhill. Elle participe à l’enregistrement du disque Buenaventura Durruti par le label de Jean Rochard Nato, où elle rencontre Tony Hymas avec qui elle jouera en trio avec Mark Sanders et avec ce même trio participe à deux expériences de musique et dessins avec Moebius. Elle enregistre en duo avec Sylvain Kassap et fait partie des meilleurs groupes d’Yves Robert.
Boulimique d’expériences, elle est invitée par la scène folk bretonne et rejoint l’exceptionnel groupe de Jacky Molard avec lequel elle enregistre et tourne. A cette occasion elle renoue avec un élément musical, pour autant jamais perdu de vue dans la pratique de l’improvisation, mais expérimenté d’une autre manière : le groove, la transe, toutes ces notions rythmiques centrales dans le jazz de ses débuts. Son deuxième disque en leader – dix ans après Machination – (avec François Corneloup, Hasse Poulsen, Christophe Marguet), portant le titre doucement prometteur Les temps changent sort en septembre 2007 chez Emouvance. On y trouve sa chanson fétiche « La complainte de la butte ». En 2012 un autre disque paraît avec son quartet : Désordre, sur le label centre breton Innacor.
Actuellement, en parallèle de son quartet et du duo Busking avec le guitariste Hasse Poulsen, Hélène Labarrière participe aux formations suivantes : ceol mor / light & shade de Patrick Molard, projet inédit autour de la musique classique écossaise de Pibroc’h, en duo avec la comédienne Violaine Schwartz sur un répertoire de chansons réalistes, dans le trio de François Corneloup aux côté de Simon Goubert, tout récemment dans le projet « Blind » d’Erwan Keravec, mais aussi toujours dans le quartet de Jacky Molard, et cette nouvelle mouture Breton Blend – reformation de Pennou Skoulm avec le guitariste Jamie McMenemy, etc.
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Hasse Poulsen : guitare
Né au Danemark, Hasse Poulsen commence la musique à 9 ans, au violon. À l’âge de 13 ans, il prend la guitare et apprend avec le chanteur compositeur interprète Tom Bailey et avec le guitariste de flamenco Christian Sievert. Au lycée, Karsten Houmark lui enseigne la guitare jazz, Hasse Poulsen rejoint alors le groupe dirigé par Rasmus Bennike, très influencé par Joe Pass. Il étudie plus tard au Berklee College à Boston et retourne au nouveau «Conservatoire de Musique rythmique improvisée» à Copenhague, où des enseignants comme NHØP, Horace Parlan, Ed Thigpen, Thomas Clausen, Alex Riel, Emmanuel Rahim, Atilla Engin et beaucoup d’autres, partagent leurs expériences. Poulsen étudie ensuite la composition avec Bent Sørensen pendant 2 ans, qui lui transmet l’idée selon laquelle il faut créer son propre langage musical. La musique contemporaine devient alors pour lui une musique active, et pas seulement une musique écrite et théorique. Cette idée conduit directement Hasse Poulsen vers une période d’improvisation libre avec des musiciens tels que Mark Sanders, John Butcher, Phil Minton et Joëlle Léandre et plus tard Luc Ex, Sidsel Endresen, etc.
Avec le batteur Lars Juul, il fonde en 1991 le groupe Sound of Choice, qui fonctionnera pendant plus de dix ans comme un formidable lieu d’expérimentation pour les musiciens : compositions de toutes sortes, formes de jazz atonales, tonales, partitions graphiques, concepts, électronique, improvisation libre, performances ….
Un autre groupe central a été le trio Anker Friis Poulsen (avec la saxophoniste Lotte Anker et le bassiste Peter Friis) qui a souvent invité d’autres musiciens tels que Peter Brötzmann, Terje Isungset, Arve Henriksen et bien d’autres. En 1990 Poulsen et 4 autres jeunes ouvrent la galerie AV-ART, dédiée aux expositions, concerts et soirées poésie. AV-ART organise plusieurs festivals de musique improvisée et jazz expérimental, pour enfin devenir, en 1995, un collectif de musiciens et un label.
C’est en 1997, que le guitariste danois s’installe à Paris. Il forme le trio 49 ° Nord, avec Christophe Marguet et Bertrand Denzler. En 2002, Louis Sclavis invite Poulsen dans Napolis Walls, aux côtés de Vincent Courtois et Médéric Collignon. Le trio Das Kapital est créé la même année, devenant petit à petit le groupe principal du guitariste, avec Edward Perraud et Daniel Erdmann. Le label Das Kapital Records est créé en 2011, sur lequel paraît en 2015 le disque The Langston Project, basé sur les poèmes de Langston Hughes.
Hasse Poulsen est également le guitariste du quartet d’Hélène Labarrière. Il est leader de ces formations : The Langston Project, Progressive Patriots, et produit son solo The Man They Call Ass.
EN CONCERTS:
- 13/10/2016 BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen au festival de jazz de Reims (51)
- 14/10/2016 BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen au Théâtre au Clain , Poitiers (86)
- 15/10/2016 BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen au Café du Boulevard à Melle (79)
- 16/10/2016 BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen au Café Sous les palmiers, la plage à Saint-Nazaire (44)
- 09/11/2016 BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen au Festival D’jazz à Nevers (56)
- 11/11/2016 , BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen à l’Ogibe à Montreuil (93)
- 04/02/2017 HELENE LABARRIERE SOLO au Carré Magique – 10 ronds d’aile à Lannion (22)
- 10/02/2017 BUSKING – Hélène Labarrière & Hasse Poulsen au Cri du Port à Marseille (13)
Scènes passées :
15/08/2016 Festival de jazz de Cluny (71)
16/02/16 Festival SONS D’HIVER (Théâtre Antoine Vitez – Ivry/Seine)