Description
Ukronia
Erik Marchand chant
Florian Baron oud
Benjamin Bédouin cornets à bouquin
Philippe Foulon lyra violes
Philippe Le Corff violone
Pierre Rigopoulos zarb, daf, tapan
« Ukronia » est en soi une interrogation sur l’histoire de la musique jusqu’à aujourd’hui et sur la prise en compte de deux réalités musicales parallèles, celle des musiques populaires de tradition orale et celle de la tradition savante occidentale.
La musique de Haute Bretagne (Pays Gallo), essentiellement monodique, n’a pas choisi, ou n’a pas eu la possibilité d’évoluer selon les même règles que la musique savante des capitales régionales. Pendant que cette dernière, tournée vers l’harmonie, oublie peu à peu ses origines, la musique populaire gallo maintient dans son système fondamental une couleur profondément modale, remarquable notamment par l’utilisation d’échelles inégalement tempérées comparables à celles des musiques orientales ou des musiques anciennes.
Alors… et si la musique savante occidentale avait conservé en partie les bases modales de ses origines ? Et si une musique modale, populaire et de tradition orale se confrontait, comme cela à pu être le cas dans le passé, à cette tradition savante ?
C’est le propos de cette rencontre entre des musiciens de l’oralité et des musiques anciennes redécouvrant un possible ancêtre commun.
Les chants de Haute Bretagne, bien ancrés dans la modalité, s’habillent pour ce répertoire d’une instrumentation ancienne, du timbre des cordes sympathiques et des ornements de la renaissance. Les thèmes se répondent, les mélodies s’imbriquent et font naître des improvisations modales. Grandes complaintes, chansons légères ou danses énergiques du « Pays Gallo » génèrent une orchestration Uchronique et, à ce titre, contemporaine.
À de rares exceptions près, les chansons du Pays Gallo sont chantées dans un français certes local, disons régional, mais significativement différent de la langue parlée au quotidien, sinon aujourd’hui, au moins dans la première partie du vingtième siècle par les chanteurs dont nous tenons ce répertoire. Grâce à ce choix poétique nous nous trouvons face à des formes très locales et à des formes « étrangères » que les interprètes intègrent souvent avec personnalité.
Produit par Innacor / ton all produksion
Enregistré en avril 2012 par Jacky Molard, La Grande Boutique – Langonnet
Mixé par Jacky Molard
Photographies Eric Legret – www.ericlegret.com
Dessins et graphisme Julien Weber – www.abirato.com
Suivi de production Bertrand Dupont
La création a reçu le soutien du Ministère de la Culture (DRAC Bretagne), du CNV, de la Région Bretagne, des Conseils généraux des Côtes d’Armor et du Finistère.
Co-productions : « l’arc, un plateau pour la voix, scène conventionnée de Rezé » & Aria, Festival d’Ile de France, EPCC Chemins du Patrimoine en Finistère, La Grande Boutique – « Centre de Création de Musiques Populaires »
Remerciements à François Bodart, luthier à Namur, qui reconstruit et re-modélisé les 2 lyra viols en 1ère mondiale pour et avec Philippe Foulon, et Louis Bégin, archetier canadien à Québec qui a réalisé les 2 archets à hausse coincée spécialement pour les lyra viols, —Keyvan Chemirani,l’ARC et à l’ARIA de Rezé, Jean françois paux, sylvain girault et Le nouveau pavillon, olivier delsalle et le Festival d’Ile de France, EPPC Chemins du Patrimoine en Finistère , Zsofia Pesovar, l’association Drom, Dastum, La Grande Boutique, Dany Caderon, Hélène Labarriere, Jean Baron, Fawaz Baker, Maela Baron et Elisabeth Moisselin.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.