N’DIALE
Jacky Molard Quartet
& Foune Diarra Trio

16,50

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Description

N'Diale


 

 

 

Founé Diarra chant
Jacky Molard violon et compositions
Hélène Labarrière contrebasse
Yannick Jory saxophones
Janick Martin accordéon
Kassim Sidibé kamele n’goni
Alhassane Sissoko djembé

 

 

 

Enraciné en Bretagne, le quartet de Jacky Molard est animé par la fusion de musiques bretonne, irlandaise, balkanique et l’improvisation collective. Avec Foune Diarra, une chanteuse rayonnante, et ses deux musiciens de haute volée (Kassim Sidibé au kamele n’goni et Alhassane Sissoko au djembé), Jacky Molard recherche un rythme intérieur qui s’intègre dans la polyrythmie.
En avril 2009, chacun doit oublier la chaleur accablante de Bamako pour les premières répétitions. Quand l’accordéon voit ses touches fondre et que le violon devient difficile à accorder, il faut pourtant aller de l’avant. Kassim marque le tempo et Hélène joue les yeux fixés sur le battement de son pied pour trouver l’accent du temps mandingue et démarrer les morceaux à l’endroit. Très vite, les thèmes bretons s’entremêlent subtilement au chant bambara et petit à petit les musiciens savent faire valser les morceaux en partant à l’unisson du temps.
Dans la foulée, une nouvelle rencontre est programmée à Correns dans le Var en juin, puis en novembre au Bénin avant une ultime semaine de répétition à Langonnet en décembre pour que l’esprit de la Bretagne profonde rayonne sur ce groupe qui devient alors un septet à part entière et non plus l’addition de deux formations. Les premières hésitations sont oubliées, les rythmes se chevauchent, le pentatonique flirte avec le diatonique et une nouvelle langue musicale prend forme. Entrer alors en studio n’est plus qu’un plaisir, une joie (« N’Diale ») partagée.

Philippe Conrath

LE PROJET

Fin 2005, le violoniste Jacky Molard, musicien incontournable dans l’histoire de la musique bretonne des 3 dernières décennies lance son premier projet sous son propre nom, Jacky Molard Acoustic Quartet. Un Quartet profondément animé par la fusion de musiques du monde (bretonne, irlandaise, balkanique) et l’improvisation modale, harmonique et collective. Jacky Molard y présente ses compositions en compagnie de musiciens à la sensibilité exacerbée, issus d’univers musicaux différents mais ayant tous la même écoute de l’autre.
La musique de cet ensemble est enracinée en Bretagne et tournée vers le monde comme l’est la péninsule bretonne, une région où l’on a l’habitude et le besoin des rencontres musicales interculturelles. Jacky Molard tout au long de sa carrière en a fait l’une de ses spécialités, accumulant expériences avec musiciens de Roumanie, Turquie, Bulgarie, Kurdistan, Maghreb, Irlande, etc…
La rencontre avec le Mali s’inscrit dans cette lignée et apparaît comme déterminante pour ce quartet, qui respire comme une seule entité. C’est le rythme intérieur qui va s’intégrer dans la polyrythmie, la mélodie terrienne qui va se confronter au chant africain, les timbres acoustiques vont se compléter : deux cultures de transmission orale se parlent.
Sur les conseils de Philippe Conrath du festival Africolor,qui les avait révélé en 2007, c’est le trio de la jeune diva malienne Foune Diarra (avec Kassim Sidibé, virtuose du kamele n’goni et Alhassane Sissoko, joueur hypnotique de djembé) qui a retenu la préférence du quartet de Jacky Molard. Se retrouvant sur la transe, commune aux deux cultures, les bretons et les maliens continuent également ensemble le travail sur l’improvisation, fondamentale dans la musique du Quartet. Les instruments africains (kamele n’goni, percussions, chant) vont se joindre à ceux des européens (violon, saxophone, accordéon, contrebasse) pour créer un groupe au son unique.
Riche d’une expérience d’un an mêlant concerts et résidences en France, au Mali et au Bénin, le groupe a enregistré le fruit de cette rencontre originale.

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LES ARTISTES

Founé Diarra (chant) a commencé à se produire en tant que danseuse avec la troupe de Bamako « Komi Djosse » en 1988 quand elle avait tout juste sept ans. A quinze ans, elle devient danseuse et chanteuse professionnelle de la troupe Bademba, rejoint le Ballet Malien, collabore également avec des vedettes de Bamako : Habib Koité, Amadou et Mariam, Babani Koné… Très recherchée en tant que danseuse, sa voix exceptionnelle fut une révélation pour le public d’ Africolor en 2007 au sein du groupe FAKOLY PERCUSSION d’Alhassane Sissoko, son voisin du quartier populaire de Bankony à Bamako. Aujourd’hui elle se produit sur scène aussi bien comme chanteuse que comme danseuse.

Jacky Molard (violon et compositions). Le nom de Jacky Molard reste incontournable dans l’histoire de la musique bretonne au cours des quatre décennies qui viennent de s’achever. Les années 70 marquent le début d’un parcours très riche en événements et en rencontres. Avec ses trois autres frères Claude, Dominique et Patrick, il crée le groupe Ogham. Les années 80, étrangement qualifiées par les médias d’années creuses, ou de “creux de la vague celtique”, verront la naissance de Gwerz, groupe mythique qui continue à inspirer nombre de jeunes groupes bretons et, sous son impulsion, de deux autres groupes-cultes, Archétype et Den, sans oublier le légendaire Pennoù Skoulm.
Les années 90 seront plus marquées sous le signe de l’ouverture vers d’autres musiques avec Jacques Pellen Celtic Procession et Tryptique (avec Jacques Pellen et Patrick Molard), Alain Genty Group ou encore Erik Marchand & Le Taraf de Caransebes. Durant toutes ces années, il s’efforcera de transmettre sa musique et son art lors de nombreuses tournées dans le Monde. 2000, à l’initiative du Festival des Tombées de la nuit de Rennes, avec ses frères, il propose la création « Bal Tribal ». Profondément inspiré par les musiques de l’Est, il accompagne Erik Marchand au sein de l’ensemble des Balkaniks, du Quartet Unu, Daou, Tri, Chtar et est membre de Topolovo.
Fin 2005, Jacky Molard présente pour la première fois une formation en son nom avec son « JACKY MOLARD ACOUSTIC QUARTET » (avec Yannick Jory, Hélène Labarrière et Janick Martin) ouvert sur l’infinie variété des musiques du monde et sur l’improvisation. En 2009, à l’initiative de Philippe Conrath, directeur du festival Africolor, ce quartet part à la rencontre de la musique malienne avec le trio de Foune Diarra, « N’Diale ».
Musicien, directeur artistique, Jacky Molard est également le co-créateur (avec Erik Marchand et Bertrand Dupont) du Label Innacor Records « haut parleur des cultures de Bretagne et du monde ».

Hélène Labarrière (contrebasse). Du Jazz traditionnel à la musique improvisée, elle joue dans de nombreux festivals aux côtés de musiciens français ou américains (Eric Barret, JM. Padovani, Daniel Humair, G. Badini, S. Kassap, Slide Hampton, Art Farmer, J. Griffin, Lee Konitz…). De la musique contemporaine (Ars Nova, Skéné…) à la musique bretonne (Jacques Pellen, Les Frères Molard / Bal Tribal), de la diversité des rencontres musicales est né le désir de multiplier plus encore les expériences. Depuis, elle prend part à de nombreux projets avec des compagnies théatrales (Compagnie Ecoute-Voir, Théâtre Ecarlate) et de danse (Cie La Liseuse – G. Appaix et la Cie Aziliz Dañs Cécile Borne), pour toujours plus d’aventures artistiques, à la découverte des autres et de soi-même. Elle présente également depuis 2007 son propre Quartet « les temps changent », avec François Corneloup, Christophe Marguet et Hasse Poulsen.

Yannick Jory (saxophones). Saxophoniste évoluant dans une musique contemporaine d’inspiration populaire. Avec LES PIRES puis LA TRABANT il développera cette musique. Ces dernières années il se consacre à l’écriture de musiques pour la danse contemporaine (Philippe DECOUFLÉ, Sylvie SEIDMAN, Sylvie LE QUERRÉ) et autres pièces théâtrales.

Janick Martin (accordéon). Influencé par Frédéric  » Gazman  » Lambierge, Riccardo Tesi ou Richard Galliano, Janick devient vite un musicien incontournable de la scène bretonne (Hamon Martin Quintet), de part son aisance technique et son ouverture musicale. Se baladant entre swing manouche, musiques du monde et improvisation, Janick a contribué à repousser les limites de l’accordéon diatonique pour en faire un vrai instrument chromatique.

Kassim Sidibé (kamele n’goni) joue depuis l’école primaire. Il a d’abord appris le djembé, puis la danse avec le joueur de n’goni Yoro Diallo. De sa région du Wassoulou, il débarque à Bamako à 13 ans et se fait vite remarquer par Oumou Sangaré : à 15 ans , elle l’embauche pour jouer du kamele n’goni en 1992 sur son disque « Denko ». Depuis il a enregistré son propre album et on le retrouve sur le dernier enregistrement d’Oumou Sangaré. Il occupe une place de choix sur la scène bamakoise avec cet instrument typique de la musique du wassoulou.

Alhassane Sissoko (djembé). L’histoire remonte à Bamako en 1979, lorsque « J » (on surnommait ainsi Alhassane Sissoko parce qu’il avait un frère jumeau) fait ses premiers pas en qualité d’apprenti percussionniste. A l’âge de 5 ans, le futur djembefola (joueur de djembé), a déjà le virus et passe son temps à frapper son instrument fétiche. En 1985, Alhassane rejoint la troupe du Bademba, puis il navigue de groupe en groupe avec son frère. A force de « voguer » ainsi, ils décident de créer FAKOLY PERCUSSION, Fakoly étant l’ancêtre des Sissoko, une race de forgerons connus pour leur bravoure. Le groupe se fait vite remarquer et tourne dans toute l’Afrique, mais le frère jumeau de « J » décède, ce qui stoppe net l’aventure.
C’est en 2002, que le groupe repart et qu’il se classe second au premier Festival International de percussions de Bamako. Tout s’enchaîne alors et la formation réunit à nouveau les tambours de base du son d’Afrique de l’ouest sur un répertoire typique du Wassoulou, une région au sud du fleuve Niger d’où sont originaires Oumou Sangaré ou Nahawa Doumbia. Alhassane Sissoko est d’ailleurs toujours le percussionniste attitré de Nahawa Doumbia et il est aujourd’hui aussi celui de Doussou Bagayoko, sa fille.


Produit par Ton All Produksion / Innacor
Enregistré par Jean-Pierre Spirli à la Grande Boutique – Langonnet (déc 2009)
mixé par Jacky Molard assisté de Yannick Jory
Réalisation vidéo : Sylvain Bouttet
Photographies livret : Sylvain Bouttet, Yannick Jory, Rose Groen
Dessins & graphisme : Julien Weberwww.abirato.com
Tissus : Cécile Bornewww.cecile-borne.fr
Suivi de production : Bertrand Dupont


Cet album a reçu le soutien de la Sacem, de la SPPF, de la Région Bretagne, du FCM et de l’Adami.


La réalisation de cet album fait suite à une résidence en 2009, soutenue par la Région Bretagne, CulturesFrance et la DRAC Bretagne.


Le spectacle « N’Diale » est une coproduction Festival Africolor / Le Chantier Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde, Correns / Le Plancher, scène du Kreiz Breizh.

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